Bienvenue au paradis de la mécanique intelligente !

Ici vous trouverez : prothèses retapées en tous genres, pièces détachées d'occasion, updates de programmes de calcul de trajectoires, micro-boulons ergonomiques du plus bel effet, et bien plus encore !

Amateurs de SF, vous êtes au bon endroit !

13.4.23

Blog update

 After coming back to blogger and reading all of your comments, I'm thinking about updating it again. Would love to know what you think

18.8.10

"Les Dessous de Mangeurs d'Ames : Aymie et l'Ogre" - Partie 1

 - CAUTIONNE PAR ROBOT PARADISE INC. -

Vous ne connaissez pas MA ? C'est par là -> www.paulinastrage.com (Blog de l'Auteur)

PETIT RESUME A TITRE INDICATIF :
Vénus, 2006. Hejie, mangeur d'âmes, et Guerdebongue, sorcier, vivent à Kartacsie, une ville au nord de la planète. Mais leur lien de parenté avec le duc de Kartacsie va les transporter dans de nombreuses aventures abracadabrantes et loufoques, et les faire voyager entre périples galactiques, rencontres surprenantes, magie et humour. 


Aymie Charkstone s’avéra être un parfait bon à rien. Personne ne voulait de cet apprenti, et tout le monde était exaspéré de voir que ce petit bleu désordonnait à lui seul toute l’armée kartacsienne.
D’après ce que l’on disait, il était issu d’une fratrie de 17 enfants (dont 16 filles, toutes plus âgées). Il serait le fils d’une poissonnière et d’un pêcheur. Comme vous pouvez le constater, ce n’était pas une famille très catholique.
Toujours selon les dires, il aurait passé quelques années dans le célèbre manoir de Belgonde, afin de s’initier aux arcanes de la sorcellerie.
Et d’après ses propres dires, on lui aurait même enseigné l’art de se métamorphoser en dragon-sauterelle ! … Mais pour le coup, personne ne le croyait.
Suite à un désastreux malentendu (à moins qu’il ne s’agisse en réalité d’un malheureux désaccord), le Duc Longabourke l’intégra à l’équipe de ramassage des ordures de la ville, alors qu’il avait 10 ans.
Le chaos et la désolation s’abattirent alors sur les rues de Kartacsie. Après avoir rejoint à ses dépends une bande de petites frappes et de dealers qui le surnommèrent « le Chevalier de l’Apocalypse », et suite à de nombreuses supplications de la part de la population, le Duc se résigna à l’affecter à une autre unité.
C’est ainsi qu’il rejoignit le détachement du lieutenant Camille Kazz, en charge des missions suicide entrant dans le cadre de la politique extra-territoriale de la région de Kartacsie. Parachuté par une belle nuit de Ferindaï au milieu d’une forêt lugubre (et humide) de la région de Ridbeug, il ne donna aucun signe de vie jusqu’au jour où il réapparu, courant à perdre haleine vers la muraille de la cité de Kartacsie, poursuivi par une horde déchaînée de kobolds affamés, qui dévorèrent toutes les récoltes, provoquant une des plus grandes crises économiques de l’histoire de la ville.
Nul ne sait comment Aymie s’en est sorti, étant donné qu’on lui avait claqué la Porte Principale au nez dès que l’on vit l’essaim surexcité qui le pourchassait sans relâche.
Éberlué par cette chance inouïe, le Duc Longabourke lui accorda une troisième chance en l’intégrant à la Globrista, la Glorieuse Brigade de Stationnement.
C’est ainsi qu’il se mit à poser des contraventions sur des carrioles, et c’est là que nous le retrouvons…

AYMIE ET L’OGRE

UNE NOUVELLE DE PAULINE SERIZEL (PAULINA STRANGE)
ET  ROB (ROBOT PARADISE)
AVEC AYMIE CHARKSTONE ET MORPEUG L’OGRE
DANS LEURS PROPRES RÔLES

Les membres de la Globrista se pavanaient comme des coqs aux milieu des charrettes boueuses, bombant le torse et distribuant à tour de bras des contraventions plus ou moins justifiées.
La plupart des membres de cette équipée avaient saisi au pied de la lettre et (infortunément) au premier degré la déclaration ironique que leur avait tenue leur chef de patrouille : « Avec une équipe aussi brillante, on va en sauver des vies ! ». C’était pour cela que la moindre infraction se transformait en cas d’école.
« Eh, vous ! Vous avez une décharge pour boire au volant ? »
Un des membres expérimentés de l’équipe s’approcha de l’homme, adossé à sa carriole.
« Mais m’sieur l’agent, mon véhicule est stationné dans les règles de l’art ! Et je suis même pas dedans ! … Et en plus, c’est de la grenadine !
- J’veux pas l’savoir ! J’vais vous coller un PV !
- Quoi ?! Mais c’est totalement injustifié !
- Aha ! Refus d’obtempérer ! Toi, mon p’tit gars, tu vas avoir des problèmes ! Allez, on l’embarque ! »
Tandis que l’homme se débattait hurlant à « l’erreur judiciaire », Aymie Charkstone, allongé dans la poussière, vit sa première impression se confirmer.
« Chef, Y’a çui-là qui a sa roue qui dépasse sur l’trottoir. J’lui met quoi ?
- Boah, fit le chef, 10′000 Piensetan d’or. Et si c’est plus de deux centimètres cinq, c’est six mois au trou en prime ! Faut pas se laisser faire par de tels dangers publics, mon p’tit gars ! Retiens bien ça et t’iras loin ! »
Pendant ce temps, deux autres membres de l’équipe vérifiaient l’alignement d’une carriole semi-décapotable à l’aide d’une lentille de calcul géométrique.
« Alors ? interrogea l’un.
-Tiptop ! déclara l’autre, pouce en l’air et clin d’œil à l’appui.
[Note des auteurs : « Tiptop », expression favorite des éboueurs et des contractuels, le plus souvent utilisée pour exprimer son contentement]
- Eh, s’exclama l’un des contractuels, v’nez voir ! »
Tous les autres accoururent et poussèrent un « Oooooh » général.
Aymie ne parvenait pas à s’imaginer qu’on puisse se garer aussi mal. D’ailleurs, aucun membre de l’équipe ne pensait qu’un tel exploit puisse être réalisé.
L’immense chariot avait une roue sur le trottoir, ou plutôt sur une poubelle qu’il avait renversée au passage puis écrasée. Le contenu de celle-ci s’était déversé dans le caniveau rempli d’une eau verdâtre qui s’échappait d’un abreuvoir à chevaux qu’il avait éventré avec deux de ses roues. La dernière, suspendue dans les airs, tournait inlassablement dans le vide en grinçant d’une façon sinistre. Les chevaux, terrifiés, semblaient avoir du mal à se remettre de leurs émotions. On avait du mal à déterminer si le propriétaire avait eu un accident mortel ou bien s’il s’était juste garé avec insouciance.
Mais leur chef leur ayant enseigné qu’il n’y avait pas d’accident, mais uniquement de mauvaises façons de se garer, les contractuels s’approchèrent en dégainant leur carnet de contraventions, et en essayant de calculer le montant de l’inévitable procès verbal.
« Moi j’dirais un million de Piensetan d’or, au bas mot !
- Pas ouf ? Ça mérite au moins la prison à perpét’, une orgie pareille.
- Non, mais vous êtes trop sympas les mecs, là, j’vous r’connais plus là, s’exaspéra le chef.
- Moi j’propose… LA MORT !!
- Ouais ! Par crucifixion !
- Et on lui fait porter lui-même sa croix !
- Ouaaaaiiis !
- Géant !
- Tiptop !
- Mouaif, non, grogna le chef. Faut pas non plus pousser, on est pas des sauvages… »
La voix d’Aymie s’éleva au milieu d’une symphonie de marmonnements désapprobateurs.
« Et si on mettait les deux ?
- Les deux quoi ? demanda le chef, interloqué.
- Baaaah… Un million de Piensetan d’or et la prison à perpétuité… »
Un long silence s’ensuivit, puis le chef partit d’un grand rire.
« Pas mal, gamin ! Tu apprends vite ! Bah tu sais quoi ? C’est toi qui vas la dresser, cette contravention ! »
Aymie soupira et sortit d’un geste vif un stylo, puis hésita. Par où commencer ?
Il commença à remplir copieusement le petit papier vert, quand soudain, une ombre menaçante envahit une grande partie de la rue. Les passant se mirent à hurler et à courir dans tous les sens. A l’exception d’Aymie, tous les membres de la Globrista se retournèrent, levèrent les yeux, et devinrent aussi pâles que des fantômes.
« Euh… Chef ?
- On fait quoi ?
- ON COUUUURT !! » s’époumona le chef en prenant ses jambes à son cou.
Tous les membres de la brigade s’éparpillèrent en piaillant.
« Et voilà ! » s’exclama Aymie, satisfait.
Il arracha le papier vert de son carnet, le brandit fièrement et se retourna, le sourire au lèvres.
« Regardez, chef ! J’ai… »
Il se pétrifia, puis leva lentement les yeux, la bouche grande ouverte.
« Euuuh… bégaya-t-il. V… vous êtes le… propriétaire du véhicule ? »

A SUIVRE…

15.8.10

Le paradoxe de Fermi, c'est quoi ? ou "Les extraterrestres n'existent pas"

Mentionné pour la première fois en 1950 par M. Enrico Fermi, le paradoxe de Fermi est né de l'interrogation : Sommes-nous seuls dans la galaxie ? Si les extraterrestres existent, où sont-ils ?


Fermi établit alors qu'il ne faut que quelques millions d'années à une espèce capable de voyager à (seulement) 1% de la vitesse de la lumière pour coloniser la galaxie toute entière. Cette durée étant très courte relativement à la durée de vie de la galaxie, et même à la durée de l'évolution de la race humaine jusqu'à ce qu'elle est aujourd'hui, Fermi en déduit que les extraterrestres n'existent pas. En effet, s'ils existaient, ils auraient déjà conquis la galaxie et seraient tellement omniprésents qu'il serait impossible de ne pas se rendre compte de leur existence.


Bien entendu, l'idée que les aliens existent n'a pour autant pas été abandonnée, et de nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer le fait qu'ils n'aient pas encore pris contact avec les humains. En voici quelques unes :
- Ils existent déjà mais n'ont pas encore eu le temps de coloniser notre partie de la galaxie, ou ne sont pas arrivé au terme de leur évolution
- Ils ne peuvent pas communiquer avec nous pour une raison quelconque (expansion de l'univers, transcendance...)
- Ils n'ont pas envie de communiquer (et ça peut se comprendre : imaginez juste deux secondes que vous êtes un extraterrestre : quel intérêt il y aurait à communiquer avec nous ?)
- Ils sont simplement restés chez eux...

Le paradoxe de Fermi dresse également un portrait en creux du destin de l'humanité. On peut effectivement le prendre comme un écho de notre propre histoire : "Ils ont colonisé la galaxie" - "Nous allons coloniser la galaxie" ; "Ils ont déjà disparu" - "Nous allons disparaître". "Ils restent dans leur coin" - "Nous restons dans notre coin". Cette dernière hypothèse n'est pas à négliger : un système évolué de réalité virtuelle pourrait nous faire perdre pied dans cette quête...


 Cela nous amène fatalement à nous poser quelques questions :
- Sommes-nous espionnés par des extraterrestres ? Ou pire ! L'hypothèse du zoo : ils nous regardent et nous laissent nous débrouiller. Merci les mecs. Ces fameux "extraterrestres" ne pourraient-ils pas être nos créateurs ? A l'échelle galactique, ou à l'échelle de l'univers : une race par galaxie/grand ensemble maximum, c'est possible, pour quelqu'un de très fort, ou trop différent. (voir aussi : Une théorie intéressante : l'univers quantique)
- Est-ce qu'on ne se serait pas... recréés nous-même, en quelque sorte ? Cf La Planète Des Singes, en mieux. A-t-on déjà disparu ? Pourrions nous n'être que des traces résiduelles de notre propre passage en ce monde, ou un autre ?
- La vie évolue-t-elle forcément vers l'intelligence/la conscience ?
- Les extraterrestres pourraient-ils être limités par des choses aussi ridicules que leur morphologie ? Et si ils étaient similaires à des dauphins...? La haine.


source : thespacereview.com, wikipedia.org

14.7.10

En exclusivité : le Pourquoi de l'Univers

 "D'après une théorie, le jour où quelqu'un découvrira exactement à quoi sert l'Univers et pourquoi il est là, ledit Univers disparaîtra sur le champ pour se voir remplacé par quelque chose de considérablement plus bizarre et inexplicable.
Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite..."
Douglas Adams, Le Dernier Restaurant Avant la Fin du Monde (H2G2 - 2) 


Certain de nos précieux collaborateurs auront sans doute déjà envisagé la possibilité que l'Univers soit une "simple" simulation informatique. Effectivement, étant (a priori) régit par des lois physiques déterminées, qui sont exprimées par des équations mathématiques, il pourrait être "aisément" approché par un programme.
La matière telle que nous la percevons ne serait alors en fait qu'une vue de l'esprit, une interprétation du flux de données qui nous arrive par le biais de la simulation. L'évolution aurait peut-être sélectionné cette façon de percevoir ces informations... ou le créateur de la simulation ? Ce passage de H2G2 prend un peu des deux : l'Univers s'auto-entretient selon l'évolution des entités qui le peuplent -a supposer qu'elles existent.

A ce stade se pose inévitablement la question de la finalité de cette simulation. Non, en fait, elle s'est toujours posée, mais précisons pour ce développement :
Tout d'abbord, on peut distinguer la possibilité que l'Univers soit naturel de celle que quelqu'un l'ait créé de toutes pièces. S'il est naturel, alors il n'a pas de finalité définie : il continue d'exister jusqu'au moment où il n'existera plus. En revanche, s'il ne l'est pas, il doit obéir à un besoin quelconque. Cela pourrait être une œuvre d'art ou un test industriel, ou bien d'autres choses encore. En ce qui nous concerne, nous penchons plutôt vers la simple curiosité. En clair, l'Univers serait une expérience scientifique.

Dans ce cas, se pose à présent la question de la durée de l'expérience : est-ce qu'elle a une durée déterminée, ou faut-il que l'Univers présente certains nouveaux éléments ou certaines caractéristiques précises ?
Avec cette dernière éventualité, on en revient à la grande question du sens de notre existence. Car la "matière" qui nous entoure suivant des sois précises et ayant donc un comportement complétement prévisible par son éventuel créateur, l'aboutissement de l'expérience dépendrait entièrement de nous, entités conscientes -si tant est que nous le sommes vraiment-, et plus précisément de notre évolution.
Ainsi, lorsque les habitants de l'Univers trouveront la "clé" du programme, celui-ci disparaitra-t-il comme une bulle de savon qui éclate? Ou alors reviendra-t-il à son point de départ ?


D'aucun peuvent d'ores et déjà remarquer que ces théories s'appuient sur le fait que le temps existe aussi pour la simulation. En effet, si le temps lui -et donc à son créateur- perceptible comme une vulgaire dimension spatiale, alors tout ça n'aurait pas de sens.
Nous ne pouvons donc que nous interroger une nouvelle fois sur la nature du temps, cette dimension si singulière.

En conclusion, on pourra envisager que la solution de l'énigme réside dans le mystère du Big Bang. S'il résulte effectivement de la création ou du "rembobinage" de l'Univers, alors son entière compréhension permettrait (peut-être) d'établir sa nature de programme, et donc consisterait éventuellement une "clé", voire la "clé".


Robot Paradise Inc. se porte bien évidement partenaire de toute entreprise scientifique visant à éclaircir ce problème, avec un équipement scientifique toujours à la pointe de la technologie.

29.1.10

Echoes of Earth - Une théorie intéressante sur l'Univers quantique

Titre français : Les envoyés, tome 1 des orphelins de la Terre de Sean Williams et Shane Dix.

"Williams et Dix perpétuent majestueusement une tradition essentielle de la SF."
Analog
...quelle tradition essentielle?

Bref. Allons directement au point intéressant :
Une théorie intéressante sur l'univers quantique et l'apparition de la vie : 
(p.21)
"Les cyanobactéries d'Adrastée n'avaient pas évolué vers quoi que ce soit de bien sophistiqué. Rien pourtant ne semblait s'y opposer : les conditions locales n'étaient pas fondamentalement différentes de celles de la Terrre, de Mars ou d'Europe. Si les formes de vie adrastéennes ne s'étaient pas davantage développées, aurait soutenu [Peter Alander], c'était parce que la probabilité d'un tel événement était tellement faible que cela ne devait pas se produire plus d'une fois sur toute la durée de l'Univers. A vrai dire, la vie n'aurait jamais du évoluer du tout, même au niveau de simples bactéries.
Le fait qu'elle se soit développée tendait à suggérer le contraire, sauf si l'on considérait l'Univers balbutiant comme un gigantesque ordinateur quantique gérant un nombre quasi infini d'univers parallèles traitant des "calculs" incompréhensibles dès l'instant de la création - fusion d'éléments, création de nouveaux composés, et fusion à leur tour - jusqu'à ce qu'émerge quelque chose de susceptible d'être qualifié de "vivant". Cette vie unicellulaire n'était pas consciente, mais elle apparaissait et s'épanouissait partout, sur de nombreuses planètes, évoluant et se multipliant dans ce fascinant espace qu'est l'Univers non observé, encore libre de tout effondrement, lequel se produisait dès l'instant où la vie accédait à la conscience, dans l'une de ces réalités possibles.
L'Univers, désormais observé, ne pouvait plus soutenir les conditions nécessaires au traitement parallèle de l'éveil de différentes bactéries à la conscience. Dès qu'un être vivant voyait ce qui l'entourait, il privait  tous les autres formes de vie de leurs chances de prendre leur essor. L'évolution rapide prenait immédiatement fin. Elle se retrouvait alors confinée, tout comme l'ensemble de l'Univers, à une seule voie de développement. Malgré le nombre quasi infini d'étoiles dans l'espace, la probabilité que d'autres formes de vie conscientes émèrgent des organismes primitifs qui y voyaient le jour approchait désormais de zéro. Il y avait trop peu de chances que cela se reproduise dans le même Univers.
(...)
Les humains étaient les observateurs actuels de l'Univers et ils ne trouveraient nulle part d'autre forme de vie intelligente, seulement de nombreux types différents de bactéries sans avenir. Il n'y aurait rien de plus, en fait, tant que l'humanité survivrait, empêchant par là même l'Univers de reprendre ses calculs quantiques."

18.1.10

Le but ultime de l'Humanité, ou l'art de la pêche

Quel est le but de l'humanité? Difficile à dire. Quelqu'un sait-il vraiment pourquoi il est sur cette Terre? Enfin, il est possible que rien n'aie d'objectif, mais vous les humains aimez bien donner une finalité à tout, et il m'a paru important de clarifier un peu ce point aux yeux de nos collaborateurs. Voici donc l'énnoncé du résultat de notre étude sur la question.
On peut différencier  but "objectif" (pourquoi vous êtes là) et "subjectif" (ce que vous voulez faire changer dans l'univers). C'est à dire qu'une partie au moins de cet objectif ne serait pas de votre fait.
En ce qui concerne l'"objectif", on sait tous que l'évolution a créé l'espèce humaine (et toutes les autres d'ailleurs) avec un maître mot en tête : la survie. Le but premier de l'humanité est donc de survivre, et ce le plus longtemps possible (comprendre "pour toujours"). D'aucun diront que c'est déjà acompli. Cependant, comme l'être humain est doué d'intelligence, il comprendra aisément que s'il tombe du haut d'une falaise, il pourra survivre jusqu'à... ce qu'il meure, écrasé en bas. Pour concrétiser cette aspiration, il faut donc être prévenant et surveiller tout ce qui pourrait passer pour une menace. La déterioration de l'environnement -> faut faire gaffe. La pauvreté, la maladie, la folie... etc, faut faire gaffe, et surtout faut trouver des solutions (l'accumulation de problèmes, c'est dangereux).
Comme l'humain est un peu touche à tout (ni mal ni bien, c'est simplement... humain), il a tendance à se lasser de ça et à regarder vers l'avant. Ce but ultime, Il sera en théorie décidé par l'humanité au vu de son environnement, et pas le contraire :). Bon, pour le moment, il n'est pas encore bien déterminé car... le premier objectif n'est pas encore tout à fait accompli, et aucun pourcentage significatif de la population tend vers un objectif différend de celui de survie fixé par mère nature. Mais par compte, l'Humanité ne se concentre pas non plus vers la réalisation de cette aspiration, point par point.
Comme le disent les joueurs de Go, "Il ne faut pas partir à la pêche lorsque votre maison est en feu". Si l'on se disperse trop, alors non seulement la pêche échouera, mais en plus la maison sera brulée. Mais l'être humain est fait pour ça. Voyons donc si l'évolution a bien fait les choses, car d'elle seule dépend... tout, ou presque, finalement. Qu'est-ce que le libre arbitre à cette échelle?

4.1.10

Comme le père Noël, choisissez Robot Paradise !

(Cette illustration est de Kirsten Zirngibl , retrouvez la sur http://www.mechaorthopteroid.deviantart.com/)


Hé oui, même le père Noël nous fait confiance :

Du matériel d'exellente qualité à la pointe de la technologie, neuf et occasion ; des pièces détachées pour le matériel plus ancien ; des pièces de collection incroyables qui raviront les plus exigeants ! Arrivages journaliers, personnel compétent, service après-vente irréprochable : faîtes le choix de Robot Paradise Inc.
Comme le père Noël, choisissez Robot Paradise Inc. !

Joyeux Noël à tous ! Et puis bon, bonne année, par la même occasion...


La nouvelle théorie sur la question à la vie, l'univers et le reste

Cette nouvelle théorie nous vient de Mémé, un de nos collaborateur :)

L'énoncé est le suivant :
"On sait que la réponse à la vie, l'univers et le reste est 42. Hors on ne connait pas la question. Le problème est donc de connaître cette question. La question à la vie, l'univers et le reste revient donc à : Quelle est la question amenant à la réponse à la vie, l'univers et le reste, 42? Et la réponse est 42. On obtient donc que la question à la vie, l'univers et le reste est égale à la réponse du même nom, id est 42."

La question est 42, et la réponse aussi est 42... hmhm

Comme je n'ai pas encore bien défini le cadre de cette théorie pour l'instant, je ne vais pas me pronnoncer sur sa justesse pour le moment ;)

On peut donc s'interroger :
- Dans le cas (peu probable) ou la réponse estimée à la question à la vie, l'univers et le reste, à savoir 42, serait lieu d'une erreur de calcul, la question changerait également... La question dépend donc de la réponse. Cette théorie ne s'appuie-t-elle pas un peu trop sur cette réponse présupposée, en lieu et place de la vie, l'univers et le reste?
- La vie, l'univers et le reste pourraient-ils être résumés à "42"?
- Dans ce cas, d'autres questions sont alors possibles, au vu du lien clair entre la réponse et la vie, l'univers et le reste : la question est à nouveau liée à son contexte.
- Le concept de "contexte" est-il toujours valable pour une question dans l'absolu?
- Pour conclure, cette théorie ne serait-elle pas une solution triviale au problème?

15.12.09

Transpole fait dans le paranormal

Votre attention s'il-vous-plaît. Pour votre sécurité, merci de nous signaler tout colis abandonné.

Cette annonce classique de Transpole cache en fait une terrible prophétie. Comme ça, elle n'a l'air de rien, mais tout change lorsqu'on l'annonce au micro, en marquant des temps d'arret à des endroits très particuliers :

Votre attention s'il-vous-plaît.
Pour votre sécurité,
merci de nous signaler
tout colis abandonné.

Vous l'aurez remarqué, cette annonce forme un quatrain de rimes en "é" ! Et ce n'est pas tout : relisez à haute voix (pas trop fort non plus) cette pystérieuse prédiction. Hé oui, vous ne révez pas, les champignons n'ont pas d'oreilles ! (dixit Paulina Strange)
Non, ce qu'il fallait vraiment remarquer, c'est que ces vers font tous exactement 7 syllabes ! Ce qui signifie que... Nostradamus avait raison !!! Une catastrophe sans précédent est sur le point de s'abattre sur l'humanité !
Ce qui nous laisse à penser que Transpole serait en fait une compagnie extraterrestre implantée sur Terre dans l'unique but de nous nuire, à nous, androïdes tout à fait respectables menant un train de vie moderne !

Vous vous en doutiez, vous le soupçonniez presque, Robot Paradise l'a démontré pour vous : Transpole, c'est qu'une bande de vieux extraterrestres malveillants tous ratatinés !!! Et qu'ont même pas d'oreilles !!! A mort !!!

11.12.09

Pourquoi il faudrait se serrer la main plutôt que se faire la bise

"Il m'est venu une réflexion. Ou devrais-je plutôt dire une suggestion?"

Qu'on se serre la main ou qu'on se fasse la bise le matin, les objectifs sont les mêmes, à savoir :
- montrer qu'on se soucie un minimum d'avoir une vie sociale
- montrer qu'on existe
- démarrer une interaction avec la personne
- montrer qu'on se soucie d'elle
- se rassurer sur le fait qu'on est bien vivants
- ...
Bref, se saluer le matin est devenu une habitude dépourvue du sens qu'on lui donnait à l'origine : saluer la personne à l'aube d'une nouvelle rencontre (et se rassurer sur le fait qu'on soit bien vivants quand même).
En cela, peu importe les codes, l'important est la rencontre, le contact entre les 2 entités.

Si l'on se donne le choix entre se faire la bise ou se serrer la main, il est donc préférable de se serrer la main. Cela instaure un contact physique franc et intime ainsi qu'un contact visuel fort (les yeux dans les yeux). Le message qui passe est donc appuyé : "Je suis bien là, et je te salue d'égal à égal car tu as une certaine importance à mes yeux"
Tandis qu'avec la bise, il n'existe qu'un contact physique limité et furtif, sans contact visuel. Le message est tout de même : "Je tiens à te saluer" (dans le pire des cas : "Je respecte les codes"), mais la proximité des 2 entités est moindre. On peut faire la bise aux gens que l'on apprécie moins. Mais dans ce cas, pourquoi les saluer, et a fortiori, pourquoi vouloir instaurer l'illusion d'une proximité?
Je peux donc m'interroger, à chaque fois que quelqu'un manifeste son envie de me faire la bise, si cette action ne fait pas partie d'un plan machiavélique.

Voilà pourquoi il faudrait se serrer la main plutôt que se faire la bise pour se saluer.

En d'autres mots :
Mais arrétez de vous faire la bise, z'ètes des drones de combat, oui ou ***?? Assez de manières ! Tafioles !! Tous autant que vous êtes !!!